musiQC numériQC

Structuration de musiQCnumériQC

Étaient présents le 23 février dernier à 18h aux bureaux de Misteur Label de Montréal : Caroline Fontaine, Guillaume Déziel, Sylvain Picard, Josée Plamondon, Frédéric Chiasson, Mathieu-Gilles Lanciault, Jacynthe Plamondon-Émond.

Prochaine rencontre

La prochaine réunion aura lieu le 29 mars 2012 à 18h aux bureaux de Misteur Label, coin Fabre, 1462 Boulevard St-Joseph Est, Suite #2 – Montréal, Québec H2J 1M5.

Nom du regroupement

  • On abandonne le terme « YULmusiQC »
  • Nous gardons comme nom « musiQCnumériQC »

Liste courriel et recrutement

  • Il faut augmenter le nombre de membres inscrits à la liste courriel
  • On parle de faire un effort chacun de notre côté pour recruter de nouvelles personnes

Représentation

  • Il faut quelqu’un de fédérateur, pour représenter le groupe en public et pour la presse (Jean-Robert Bisaillon ?)
  • Comment monopoliser l’intérêt public ?

Loi C-11

  • Conférence de Stéphane Gilker sur la question, résumée par Jacynthe Plamondon. Des gens de plusieurs organismes étaient présents : ADISQ, SOCAN, SODRAC, Commission du droit d’auteur… Tous étaient contre la loi C-11, cela faisait consensus.

Billet de Guillaume Déziel sur le droit d’auteur

  • On a parlé des distinctions possibles entre droit d’auteur et droit de reproduction (copyright)
  • Il serait bien d’inviter un avocat à une autre rencontre pour départager les différents droits

Événement annuel

  • Format et objectifs à déterminer
  • Formats possibles : lab ou camp

Recommandations musiQCnumeriQC suite aux rapports CALQ et SODEC

Sujet abordé parmi les 7 thèmes distincts des recommandations (vous pouvez toujours soumettre vous aussi vos recommandations d’action)

#5. Formation

Littératie numérique

  • On suggère une formation du vocabulaire de base du numérique, surtout pour les décideurs en haut de la chaîne, qui ne semblent pas connaître ou comprendre le numérique. Ce serait important car les démarches de la SODEC et du CALQ sont entre les mains de personnes qui peuvent ne rien comprendre au numérique (matantes finies). Vu le problème, les recommandations peuvent ne servir à rien.

Lobby informel : conseiller les politiciens

  • Il faudrait aussi faire du «lobby» informel auprès des politiciens, leur «parler dans l’oreille».
  • Il est possible de parler à Christine Saint-Pierre à South by Southwest. Il serait intéressant de lui parler de notre projet avant d’en parler en public, pour lui donner le temps de préparer sa réaction.

Outils et formations possibles

  • Dans le document, Jean-Robert Bisaillon suggère sa boite à outils d’Iconoclaste.
  • L’INIS donne une très bonne formation sur les réseaux sociaux, faite par Martin Lessard.

Pertinence actuelle de la formation. Recherche de modèles d’affaires

  • On a dit aussi que toute la formation nécessaire était en ligne, qu’il n’était pas nécessaire de créer des cours gouvernementaux.
  • Or, quelle formation est nécessaire pour les travailleurs en musique ? Quoi leur donner exactement comme formation ? Quelle importance a-t-elle ? Il ne vaut peut-être pas la peine de donner une formation sur un savoir qui n’est pas encore consolidé sur une problématique assez nouvelle. Il vaudrait mieux en ce moment faire une certaine recherche : passer en mode exploratoire de modèles d’affaires efficaces.

Autres

Programmes de subvention : évaluation des demandes

  • Au lieu que l’artiste seul soit évalué par le CALQ, on devrait évaluer une équipe artiste/entrepreneur en tandem. Ceci est considéré intéressant, mais facilement trafiquable.
  • Aussi, comment évaluer l’entrepreneur pour des musiques de niche (hors-pop) alors que le modèle entrepreneurial est à refaire ?
  • Comment évaluer l’artiste ? Le comité de pairs est courant comme évaluateur, mais il a des failles importantes. La politique joue probablement un rôle plus important que le talent du candidat (jalousie, protection d’une esthétique ou de contrats, etc.) On suggère de le remplacer par un comité de gens qui engagent ces artistes : directeurs de salles de concerts (interprètes), directeurs d’orchestres et d’ensembles (compositeurs), etc.
  • Comment évaluer la popularité de l’artiste ? Avec Soundscan ou le nombre de commentaires Facebook ? On a dit que Soundscan ne serait plus fiable, mais d’un autre côté que les produits «gagnants» ont bien changé ces dernières années, grâce à l’analyse des ventes sur iTunes, entre autres.
  • La subvention serait donnée seulement si une équipe d’entrepreneurs est prête à s’investir dans le projet.

Modèle d’affaires

  • Le culturel est considéré comme hyper risqué pour les affaires. Ce ne sont «pas des affaires».
  • Le taux de roulement des travailleurs culturels est infernal. Pas assez d’argent pour payer la compétence. Payer les gens adéquatement demande une création de revenus, qui dépend du marché et du produit.
  • Le modèle 360° est-il viable à moyen terme ?
  • Un financement du gouvernement du Québec devrait venir avec une exigence de rayonnement de la culture québécoise.

Vendre l’importance de la culture

  • L’industrie culturelle est un produit d’appel.
  • Selon les économistes, les méthodologies pour prouver l’impact économique de la culture sont inadéquates. Les résultats peuvent être erronées.
  • La culture est un instrument politique.
  • La culture crée un effet d’attraction.
  • La culture est subventionnée par les sables bitumineux et le gouvernement canadien.
  • Même si la culture québécoise est forte, elle est peu subventionnée par le gouvernement québécois.

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