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MusiQCnumeriQC élabore un plan d’action

Étaient présents le 29 mars dernier à 18h aux bureaux de Misteur Label de Montréal : Caroline Fontaine, Guillaume Déziel, Sylvain Picard, Frédéric Chiasson, Mathieu-Gilles Lanciault, Yaniko Palis, Anthony Hémond, Jean-François Ouellette, Jean-Robert Bisaillon, Marie-Martine Bédard.

Prochaine rencontre

La prochaine réunion aura lieu le jeudi 26 avril 2012 à 18h aux bureaux de Misteur Label, coin Fabre, 1462 Boulevard St-Joseph Est, Suite #2 – Montréal, Québec H2J 1M5.

Organisation du regroupement

À présent, nous utiliserons les outils du site musiQCnumeriQC.ca pour communiquer entre-nous avec notamment la section Discussions. Il est important que tout le monde fonctionne ainsi pour une meilleure gestion du projet.

Points de discussion

musiQCnumeriQC s’est donné comme mission de travailler sur un plan d’actions suite à l’analyse des rapports du CALQ et de la SODEC.

Conversation avec la ministre de la culture

Lors du South by South-West à Austin, Texas, Guillaume Déziel a parlé à Christine Saint-Pierre, la ministre de la culture du Québec. Elle a lu les propositions du CALQ et de la SODEC. Elle a avoué à Guillaume avoir trouvé ce qui était proposé très complexe. Elle pensait mettre l’accent de son action sur l’équipement.

Plan d’action musiQCnumeriQC

Il faut s’entendre sur ce que l’on veut proposer. Il faut proposer un plan clair qui serait préféré à un plan déjà proposé mais plus flou. L’idéal serait d’avoir une « ligne de parti », une idée simple à la Harper.

Nous formulons trois propositions.

  • Comité de veille ou mécanique de gouvernance et de réflexion permanente sur les enjeux du numérique : pour éviter le manque de transparence et l’influence obscure des lobbys.
  • Politique de numérisation du patrimoine : 2 millions, on ne sait pas à qui cela va incomber et on ne connaît pas le cahier de charges. On veut élucider le flou.
  • Formation : il faut s’attaquer à l’analphabétisme numérique des fonctionnaires.

Comité de veille

Jean-Robert propose un projet qui lui tient à coeur : un comité de veille permanente sur le numérique et la musique, qui remplacerait un comité normal qui, normalement, après les discussion, devient opaque au public. C’est souvent à ce moment que les lobbys font leurs pressions et c’est ce qu’on cherche à éviter.

Harold Gendron et Catherine Boucher sont à temps plein à la SODEC sur le numérique. Or, ils sont dans l’attente de résultats concernant leurs recommandations. Ils pensent que rien ne découlera de leur travail. On suggère qu’Harold continue à consulter le milieu pour savoir ce qui se passe.

Le problème est le suivant : comment regrouper tous les comités en un comité de gouvernance numérique ou une mécanique de consultation permanente sur les enjeux du numérique. Comment l’institutionnaliser ?
On ne demande pas un ministère numérique transversal, on veut un ministère numérique pour la culture. Pour cela, il faut l’aval de la population et leur montrer l’importance de la culture. Il faut aussi l’aval des influenceurs du gouvernement avec des études solides.

Pourquoi la SPACQ ne s’occuperait pas de faire un tel comité de veille ? Ils ont une base de membres extrêmement redevables à Québecor, ce qui minerait l’indépendance du comité. Il serait possible de faire un blogue comme Triplex à la SRC.

Il serait aussi possible de choisir l’équivalent d’un officier de communication en chef (Chief Comunication Officer). Or, à New York, ils ont essayé le concept, mais s’en sont débarassé rapidement. Pas très utile.

Est-ce vraiment la meilleure chose que la gestion et les membres du comité soient choisis directement par le gouvernement ? Ce genre de comité se sclérose vite, et c’est la pire chose qui pourrait arriver à ce genre de veille numérique. Il faut aussi éviter que ce comité tombe sous les lobbys de Bell, Vidéoron et Rogers. Il faudrait donc essayer de créer une équipe autonome de tout ? On pourrait prendre l’exemple d’Équiterre pour ça.

L’idéal serait d’arriver avec un comité tout fait et d’en recommander les fonctionnaires. La structure pourrait recruter les gens ponctuellement pour garder la « fraicheur » des idées. On a parlé de revoir les mandats de la SODEC et du CALQ, mais c’est considéré trop ambitieux.

Une idée pour vendre le comité de veille et le numérique en général serait de considérer le numérique sous le volet écologique : le téléchargement a une plus petite empreinte carbone.

Politique de numérisation du patrimoine

Il semblerait qu’un budget de 2 millions soit alloué pour la numérisation du patrimoine. Les décisions déjà prises rendent notre action compliquée. Il faut savoir ce qu’ils veulent au fond quand ils donnent des sous pour la numérisation.

La Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) devrait s’occuper de la numérisation du patrimoine. Ainsi, le patrimoine reste aux Québécois. Or, la Bibliothèque elle-même avoue qu’elle n’a pas le même modèle de métadonnées que l’industrie.

Numérisation et droit d’auteur

On veut numériser le patrimoine, mais le problème du droit d’auteur demeure : comment diffuser alors que la loi n’est pas claire sur la question ?

Il y a aussi les problèmes de protection du droit d’auteur lors de la diffusion, des problèmes déjà rencontrés au cinéma, comme le note Yaniko.

Un avantage, c’est que notre marché n’intéresse pas les majors, sauf Québécor. Mathieu-Gilles propose de faire la numérisation maintenant malgré le manque de clarté de la loi, car la loi s’adapte aux situations existantes.

La BAnQ pourrait fournir un modèle de licence globale et des contenus numérisés et bien documentés, ce qui rend la conception d’une licence globale plus facile. La bibliothèque pourrait faire des ententes de licence et même devenir un iTunes public national, ce qui ne devrait pas être dit trop fort (à cause des entreprises privées offrant le même service).

La Cinémathèque fait déjà quelque chose de semblable pour les films. Il serait bien de regarder ce qu’ils font en général avec le droit d’auteur.

Il serait intéressant que le gouvernement fournisse un API afin que des entreprises puissent faire des vitrines (front-end) et développer des modèles commerciaux.

En tout cas, c’est un projet à faire maintenant. L’argument béton pour faire partir le projet est le besoin patrimonial de faire un tel projet de numérisation.

Formation

Point débattu lors de notre rencontre du 23 février dernier.

Autres points

Générer des appuis auprès des acteurs de la culture. Il faut contacter Harold Gendron au nom du groupe. Jean-Robert va sonder Harold et Jacques Primeau.

« Devoirs » à faire

Résumer nos propositions pour chaque volet de propositions CALQ/SODEC. Chacun doit résumer le volet en 250 mots.
1- Politique et gouvernance : Mathieu-Gilles
2- Commercialisation : Jean-François
3- Numérisation : Guillaume
4- Aide financière : Jean-Robert
5- Formation : Frédéric
6- Recherche et création : Sylvain
7- Droit d’auteur, compensation et rémunération : Marie-Martine Bédard

Date limite : 12 avril 2012

Nous partagerons tout ceci sur le blogue.

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